Au rythme du Gange : eaux sacrées, yoga intérieur et fleuve de la transformation
Assise sur les rives du Gange à Rishikesh, cette cité antique où les sages méditent depuis des millénaires, je ressens le courant de quelque chose de bien plus profond que l'eau. Le Gange n'est pas seulement un fleuve. C'est une présence vivante et sacrée. Une mère. Un miroir. Un rappel de l'impermanence et des possibles. Et pour moi, elle est devenue un guide dans ce moment d'intégration, à la fois personnel et professionnel. Je suis ici à Rishikesh, en train de m'immerger dans la pratique du yoga – pas seulement les asanas ou le travail respiratoire, mais dans le sens le plus complet du yoga comme union. Union du corps et de l'esprit, de l'esprit et du cœur, de soi et du cosmos. Cette union est également l'essence de mon travail de chercheuse et de professeure à l'Université Shoolini, où j'explore les profondes intersections entre la déconstruction de l'ego, la non-dualité et les méthodes transformationnelles comme l'hypnothérapie et le système Meta Pets. Assise au bord du Gange, je vois ce travail se refléter dans le message éternel du fleuve : lâcher prise, couler, se renouveler. Le Gange sacré : plus qu'un fleuve Dans la cosmologie hindoue, le Gange descend du ciel pour purifier la terre.
